Quelques vidéos réalisées lors de la venue du club de kayak de Six Fours.
Par ailleurs d'autres photos de Henri ont été ajoutées à l'album "Six-Fours"
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14052010 sieste LE CANON
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fours 15052010 prénoms L'EYRE LE TEICH
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Vidéos : Henri
HISTOIRE DE SIX-FOURS
Quelques vestiges retrouvés dans une grotte du Cap Sicié en 1955, témoignent d’une occupation humaine 40.000 ans avant Jésus-Christ.
Selon l’opinion la plus communément admise, le nom de Six-Fours signifierait “Six Positions ou postes fortifiés”, en latin “Sex Fur, Sex Furni”.
Les peuples de Phocée, originaires d’Asie Mineure, colonisèrent les principaux points de la Méditerranée. Vers 600 avant J.C., venus de Massilia, ils débarquèrent à Tauroentum (Le Brusc) et s’y établirent à l’abri des îles Embers (Embiez). Bientôt inquiétés par les barbares des alentours, ils durent se fortifier sur la principale éminence de la contrée et établir un système défensif basé sur un ensemble de six postes fortifiés.
Ces six postes assurèrent aux Phocéens, puis aux Romains, la domination complète d’un comptoir de 5350 hectares, y compris le massif du Cap Sicié, les îles de Saint-Mandrier et des Embiez. Ils purent alors se livrer au commerce sur mer comme à la culture des terres sans redouter les incursions des peuplades voisines retranchées dans les montagnes d’Evenos ou tapies au fond de la rade de Saint-Nazaire (Sanary).
Des unités agricoles (mansus) furent mises en place, défendues par des bastides (braceria) qui ont donné leur nom à de nombreux quartiers actuels. La victoire de Malogineste, remportée sur les Sarrasins par les Six-Fournais en l’an 950, permit de trouver une excellente main d’oeuvre à bon marché.
La Communauté de Six-Fours, connue à partir du haut moyen-âge sous le nom de Six Fors, était séparée au nord de la Communauté d’0llioules (Oloes/Huile) par une ligne Est-Ouest partant de l’extrémité de la rade de Toulon (Telo Martius) à Lagoubran, et aboutissant à la rivière la Reppe qu’elle longeait jusqu’à son embouchure près du petit hameau de Pêcheurs de Saint-Nazaire, longtemps occupé par les Sarrasins. La communauté appartenait alors aux Abbés de Saint-Victor de Marseille.
Le village, au sommet de la colline, était ceint de deux puis trois solides remparts à l’abri desquels se réfugiaient les populations avoisinantes lors des multiples invasions des barbares venant du Nord, ou des Sarrasins venant de la mer. Jamais cette redoutable citadelle, protégée par la nature et la valeur de ses habitants, ne fut prise d’assaut.
A partir de 1486, date du rattachement de la Provence à la France, laissant principalement à leurs femmes et leurs enfants le soin des cultures, les Six-Fournais eurent une vocation maritime et s’orientèrent vers les travaux de construction navale à La Seyne, qui se sépara de la métropole de Six-Fours en 1657. La communauté comptait alors 4.800 habitants pour 12.000 à Toulon.
Au XVIllème siècle, les habitants descendirent petit-à-petit dans la plaine et l’on peut dire que le village s’établit définitivement où l’on pêchait “rana” (la rainette) à Raynier ou Reynier, à partir de 1800. C’était peu après les bouleversements apportés par la Révolution au cours desquels le capitaine Bonaparte fut blessé sur le terroir de Six-Fours en conduisant l’assaut victorieux de la forteresse couronnant la presqu’île de Balaguier.
En 1859, le chemin de fer arriva à Toulon.
En 1875, la construction d’un fort militaire important donna le coup de grâce au vieux village. Seule la Collégiale Saint-Pierre est épargnée avec la partie dite “La Bourgade” sur la pente Est fortifiée de 1578 à 1633 (Porte d’Ollioules). Mais disparaîtront à jamais l’église Sainte-Marie de Cortine et la partie la plus élevée de la ville, avec son château, appelée “ Cortina” du latin cortina, trépied sur lequel on rendait les oracles des dieux.
Textes et photos empruntés sur le site officiel de la Mairie de Six Fours. André