Un nouvel exercice était programmé ce dimanche à la piscine. Comme d'habitude les plus courageux pour se lever étaient là. Ce fut l'occasion d'expérimenter une méthode pour remonter seul dans son kayak. Quelle finalité me direz-vous, puisque la consigne de la section est de ne pas sortir seul, ou tout au moins de ne pas sortir seul loin de la côte ?
En réalité, de manière certes rare, mais toujours possible, une évènement imprévu, une vague célérate, un moment d'inattention et c'est le dessalage. Habituellement les petis camarades sont à côté, et nous aident aimablement à renfourcher notre engin. Mais si plusieurs sont à l'eau, ou si l'on est isolé du groupe (si si, ça arrive !!!) il est parfois utile dans ce cas de pouvoir remonter rapidement dans son kayak sans aide extérieure. C'est d'ailleurs indiqué dans les recommandations de la D 240, au delà de 2 miles d'un abri il faut être équipé d'un dispositif de remontée dans le kayak (paddle-float, ou engin flottant de pagaie).
Les 2 photos qui suivent permettent de voir la technique qui a été préconisée. Mais il en existe d'autres
Préparation de la pagaie, sous les lignes de vies pour la solidariser avec le kayak. Point important, la pagaie doit toujours rester perpendiculaire au bateau, et le paddle-float doit être le plus loin possible pour avoir l'efficacité maximale.
La photo ici montre la technique que l'on peut utiliser. L'essentiel est de bien rester plaquer contre son kayak, de mettre une main sur la ligne de vie opposée (flèche rouge) et de tenir la pagaie en même temps que la ligne de vie pour stabiliser la kayak (flèche rouge). La jambe gauche doit travailler en même temps que les bras pour faciliter la remontée.
Il existe d'autres techniques, comme sur cette vidéo


